lundi 23 avril 2012

pour une parenthèse plus enjouée...

Le propos de cette page n'est pas la politique en soit, mais bien le témoignage d'une femme de trente et un an, mère deux fois, vivant en province et à la campagne. Pas diplômée mais curieuse et pro "auto-didactie"? C'est l'histoire de ce chemin parcouru du point A où l'ont emmenée ses parents et l'école au point B, pas  encore défini, du bien vivre avec soi et les autres.
Évidemment, lorsque l'on adopte ce genre de démarche on est plutôt politisé et intéressé par les enjeux politiques et on regarde d'un œil un peu acerbe le -souvent navrant- jeu politique.
Je me plais à expliquer à mes enfants qu'une élection, qu'un appel au vote, est une sorte de photographie des idées des gens pour vivre mieux. 
C'est donc tout a fait légitimement qu'au lendemain du premier tour, mon fils aîné me questionne: "alors maman? à quoi qu'elle ressemble la France? comment elle veut s'y prendre pour vivre mieux?"
Après un portrait vite tracé et en n'oubliant pas de préciser qu'un second tour aura bientôt lieu nous réfléchissons ensemble à ce qui ferait selon nous que la France serait un pays aimable et adapté, où il ferait bon vivre.

L'éducation et l'accès à la culture passent en tête.
L'éducation véritable, sans enjeux de note ni petits concours dévalorisants. Non! tout le contraire d'une école rigide où l'on formaterait de futurs votants-pour-le-moins-pire et la sécurité... ou brimade et humiliation sont les outils de base du ministère.
Une école où chacun aurait accès aux  trois mots fondateurs de la patrie: liberté, égalité, fraternité. Où les enfants seraient invités à apprendre à penser par eux-même, libre d'inventer des moyens originaux pour parvenir à leur buts. Une école formatrice, où l’énergie de chacun convergerait vers une seule ambition: aider les mômes à progresser sur leur propre chemin, les armer selon leurs aptitudes personnelles pour qu'ils puissent comprendre et prendre leur place dans le monde qu'ils  auront à conduire devenus adultes.
Les remettre à la place de sujet de l'école, jamais de complément d'objet.

En découle la culture et son accès favorisé pour tous et sa pratique encouragée. La culture valorisante et expressive. Celle qui s'échange et qui fédère.

Vient ensuite la notion de savoir faire.
Un grand et beau savoir faire à échanger et inculquer à qui le souhaite, ce savoir faire qui mène à l'autonomie et donc à a liberté. Un savoir faire agricole, enraciné dans une multitude de terroirs ré apprivoisés. Un savoir faire, gage de qualité, qui tomberait sous la coupe d'une sécurité alimentaire et rebondirait  vers une certaine avant garde.

Ah oui! Nous l'aimerions la France si elle était un pays de curieux, un pays dont l'ouverture d'esprit serait exemplaire et où le respect damerait le pion à la peur de l'autre.
Un pays fertile et partageur, accueillant, solidaire. DIGNE, quoi.

Chaque jour nous* nous y employons. C'est devenu mon combat non je n'aime pas ce mot ma priorité, pour cela j'ai rejoint une association locale qui me permets d'échanger sur les thématiques qui me tiennent à cœur et d 'offrir quelques heures de répit aux écoliers dans des ateliers participatifs. Poser un œil bienveillant sur les choses est mon leitmotiv, mon mantra.
Pour le moment l'écologie et les arts plastiques sont les médiums qui me conviennent dans cette démarche, peut-être qu'un jour j'opterai pour l'outil politique.
Toujours est-il que que je m'aperçois les convictions profondes ne se laissent pas ébranler par les chiffres. et hop me v'là repartie!
* mon petit ministre et moi moi même. ;-)


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